Traductions, faites les bons choix !
Ces conseils sont extraits d’une brochure intitulée « Traduction, faire les bons choix » publiée par la Société française des traducteurs, syndicat national des traducteurs professionnels, dont nous sommes membres.
Une traduction s’écrit, alors que l’interprétation reste orale. Les traducteurs traduisent, les interprètes interprètent.
Le réflexe de nombreuses entreprises confrontées à des textes étrangers est de faire appel à des relations, à des enseignants. Enseigner une langue étrangère est un métier exigeant. Malheureusement, être capable d’enseigner n’est pas suffisant pour concevoir une traduction fluide et élégante. Admettriez-vous que des étudiants en médecine pratiquent des opérations mineures pour aider à payer leurs études? Aimeriez-vous que les états financiers de votre entreprise soient préparés par des élèves d’une école de commerce pour économiser un peu d’argent?
Un traducteur qui déroge à cette règle de base a toutes les chances de négliger d’autres critères essentiels à la qualité de la traduction.
Les prix de traduction peuvent varier de 1 à 10. Et si rien ne dit que la plus chère soit forcément la meilleure, il est en revanche plus que probable qu’en dessous d’un certain prix, le texte ne rendra justice ni à vos discours ni à votre image. Pour certains projets, l’économie en heures de travail en vaut la peine.
Vous envisagez de communiquez à l’étranger? Commencez à chercher des traducteurs qualifiés dès maintenant. Désignez-les dès que vous avez entrepris la rédaction des textes destinés à être traduits et laissez-leur autant de temps que possible. Avancez le travail : vous pouvez par exemple créer un glossaire maison.
Un discours, un site Internet, une plaquette commerciale, un catalogue produits… : toute communication doit être spécifique. Votre rapport annuel ne doit pas ressembler à un article de presse grand public. Veillez à préciser la finalité du texte en fonction du support, de la cible. Le traducteur pourra concevoir l’adaptation qui aura le meilleur impact.
Exit le superflu ! Concentrez-vous sur l’essentiel !
Avant de vous lancer dans la traduction des textes, vérifiez que tous vos textes sont indispensables. Supprimez les textes qui n’ajoutent rien au message que vous souhaitez transmettre. Evitez les redondances.
Qui a dit qu’il fallait tout écrire. Les mots ne sont pas forcément indispensables : parfois une illustration, un graphique est beaucoup plus parlant qu’un paragraphe trop technique. N’ayez recours au texte que si c’est indispensable !
Evitez vraiment les versions 1, 2, 3, d’abord parce que cela va vous coûter plus cher, et d’autre part parce qu’il y a un réel risque de confusion et d’erreurs dans le document final. Si vraiment vous ne pouvez pas faire autrement parce que nous sommes bien conscients que les délais sont souvent serrés surtout en TPE/PME, indiquez les modifications à faire dans une autre couleur pour faciliter le travail du traducteur.
Plaquette de communication, brochure pour un séminaire, pages de site web, articles de presse : la communication est différente. Le traducteur aura besoin de ces informations : cible, objectifs afin de vous produire une traduction la plus impactante possible. Une lecture fluide c’est indispensable pour diffuser un message avec pertinence et avoir un impact sur votre cible. La fluidité de la traduction ne peut être obtenue que par des traducteurs dont la langue traduite est la langue maternelle. Eux seuls seront capables de choisir les bons mots, les bonnes formules.
Pour des notes internes, une traduction basique va bien sûr être suffisante.
Par contre, si vous avez beaucoup dépensé de temps, d’énergie et d’argent dans la conquête d’un marché étranger, ne négligez pas le budget traduction.
Se lancer sur un nouveau marché implique de convaincre et de vendre, vous devez plus que jamais être professionnel et sérieux. Quel gâchis d’avoir travaillé si dur sur la stratégie export, et de tout compromettre à cause d’une traduction grossière. De plus, sachez que les gens n’apprécient pas que l’on déforme leur langue.
La fluidité de la traduction ne peut être obtenue que par des traducteurs dont la langue traduite est la langue maternelle. Eux seuls seront capables de choisir les bons mots, les bonnes formules. Prenons l’exemple d’un traducteur d’origine française sachant parfaitement parler anglais. Celui-ci sera donc capable de traduire un texte anglais en français. Plus que le traduire, il saura faire en sorte que le texte soit fluide et impactant. Par contre, ce serait plus risqué de faire appel à ses services pour une traduction du français vers l’anglais.
Plaquette de communication, brochure pour un séminaire, pages de site web, articles de presse : la communication est différente. Le traducteur aura besoin de ces informations : cible, objectifs afin de vous produire une traduction la plus impactante possible. Parlez la langue de votre cible, c’est fondamental ! Vous n’allez certainement pas vous adresser de la même manière si vous ciblez un consommateur lambda ou des hauts décisionnaires. Un traducteur expérimenté et sérieux en tiendra compte dans son travail.
Il n’est pas rare qu’un traducteur demande de clarifier un point, ou demande des précisions sur le message que vous souhaitez faire passer.
Le sujet à traduire doit absolument lui être familier. Ceux qui maîtrisent le sujet produiront de meilleurs textes.
Ne soyez pas convaincu par la jolie plaquette commerciale, soyez convaincu de la qualité du prestataire :
Pour ce faire plusieurs solutions :
– Demandez à voir des traductions clients similaires à celles que vous souhaitez faire traduire et vérifiez auprès d’un proche dont la langue maternelle est celle qui vous intéresse, que la qualité est au rendez-vous.
– Dîtes au prestataire que son nom apparaîtra dans le document qu’il réalise au même titre que le photographe ou l’imprimeur. Faire figurer un nom incitera d’autant plus à produire un travail de qualité.